La géométrie

Définitions de la géométrie
Qu'est ce qu'est la géométrie ?
La géométrie euclidienne
Pour pouvoir faire de la géométrie complexe, il faut, au moins, comprendre comment l'humain a vu la géométrie pendant presque 2000 ans. En effet, la géométrie euclidienne est l'étude mathématique des plans / espaces, et des figures qui leur appartiennent. En général, on parle de figures en 2 dimensions (par exemple, sur papier) ou en 3 dimensions (comme la vraie vie). Cette géométrie est la plus utilisée, et de loin, puisque, à notre échelle, elle est omniprésente.
Heuresement pour nous, la géométrie euclidienne est précisément axiomatiséeavec 5 axiomes clés. Selon le 1er axiome d'Euclide, si vous prenez deux points quelconques, alors ils seront alignés entre eux. Selon le 2ème axiome d'Euclide, trois points sont alignés si la droite passant par deux de ces points passe aussi par l'autre point. D'un point de vue géométrique, un simple tracé suffit. D'un point de vue algébrique, il faut utiliser la notion de vecteur pour vérifier cela, étudiée plus loin. Seulement deux points de cette droite suffisent à la décrire. D'ailleurs, il est possible de n'étudier qu'une partie de cette droite, située entre deux points : c'est ce que l'on appelle un segment. Le troisième est le plan (applicable au minimum en deux dimensions). En deux dimensions, le plan représente (en général) l'espace total étudié. En trois dimensions, un plan représente une surface de l'espace (et donc, un sous-espace de l'espace). Une surface représente un ensemble de points où tous les points peuvent être représenté avec une simple paire de coordonnée. Il est défini par au moins deux droites non parallèles, et permet de réaliser de la géométrie 2D en 3D. Il permet aussi de représenter des nombres complexes, des projections...
Chacunes de ces notions seront approfondies plus tard.
En géométrie euclidienne, nous pouvons définir plusieurs objets "basiques", racines de tous les objets existants. Le premier est le point (applicable dans toutes les dimensions possibles). Un point représente une (et une seule) position / partie d'un espace géométrique. Il n'a donc n'y taille, ni surface, ni volume... Le deuxième est la droite (applicable au minimum en deux dimensions). Une droite représente un ensemble (généralement infini) de points alignés.

Les espaces géométriques
Définir le fonctionnement d'une géométrie classique
Les espaces vectoriels
En algèbre, un espace vectoriel d'un corps quelconque (comme celui des réels)est un ensemble précis que l'on peut créer avec ce corps, contenant des vecteurs. La définition algébrique d'un vecteur est plus complexe que la définition géométrique, assez simple. En effet, un espace vectoriel E (sur un corps K) doit définir pour ces éléments une addition (avec un même élément de E) commutative, associative, avec élément neutre et opposé, et une multiplication distributive avec un élément de K. La combinaison de ces additions est nommée combinaisons linéaires, représentant la base de l'algèbre linéaire. Une grande partie des corps K peuvent être des espaces vectoriels de eux mêmes : l'utilité du concept est ailleurs. Effectivement, l'ensemble des n-uplets d'un corps K représente aussi un espace vectoriel sur K. En effet, ce genre d'ensembles remplissent toutes les conditions nécessaire pour être des espaces vectoriels de K (addition et multiplication compatible). De manière assez évidente, les espaces les plus connus sont les espaces vectoriels définis sur le corps des réels, avec des 2-uplets (espace 2D) ou des 3-uplets (espaces 3D). En effet, ces 2-uplets ou 3-uplets, remplissent toutes les conditions nécessaires pour être des espaces vectoriels du corps des réels, et peuvent en plus se présenter comme des points géométriquement représentable.

Les espaces euclidiens
L'espace euclidien représente l'espace géométrique le plus "basique" que l'on connaisse. Un espace euclidien est un espace géométrique continu (comme un espace vectoriel) obéissant parfaitement aux axiomes d'Euclide. On y retrouve donc toutes les notions de base : angle, longueur, parallélisme...


Les vecteurs en géométrie
Qu'est ce qu'est un vecteur ?
La définition pure
L'élément le plus important en géométrie est le vecteur. Bien qu'il peut s'agir de plusieurs notions, la définition brute d'un vecteur est un ensemble de nombres, en général réels(autant que de dimensions dans l'espace du vecteur). Les vecteurs peuvent aussi être assimilés à des matrices. Pour écrire un vecteur, il faut mettre une petite flèche au dessus de lui, et faire suivre ses coordonnées (si nécessaire) juste après, entre parenthèses, comme ça :
Pour représenter un vecteur en géométrie, il est conseillé (pas obligatoire mais conseillé) de le faire partir de sa base jusqu'à la coordonnée qu'il représente, comme ça :

La caractéristique principale d'un vecteur est de représenter un point de l'espace. En effet, il peut représenter une seule position de l'espace, et donc un point. Donc, deux vecteurs suffisent à définir une droite ou un segment. Cette approche permet de donner une existence algébrique aux droites. En effet, il est possible de définir un système d'équation, qui permet de vérifier si une certaine coordonnée fait partie de la droite ou pas.
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Les propriétés des vecteurs
La longueur totale d'un vecteur est nommée la norme de ce vecteur. Si vous projetez visuellement le vecteur dans son espace, et que vous calculez sa longueur, vous obtenez la norme. La particularité de cette ensemble de nombres est que ces valeurs peuvent ne dépendre de rien d'autres que de leur espace. En d'autres termes, il est possible d'utiliser des vecteurs comme une base (arbitraire) pour d'autres vecteurs. Pour des raisons de simplicités, les vecteurs constituant une base doivent avoir une norme de 1, et être représentés comme partant du même point, nommé l'origine. Le combo origine et bases de vecteurs formes un repère de l'espace.
Les vecteurs peuvent représenter plusieurs objets. Pour en citer quelques-uns : points, mouvements, repères...
L'utilisation des vecteurs
Les figures géométriques
En géométrie, une figure représente un ensemble de points (un nombre fini de points) de l'espace géométrique. En général, ce terme est confondu avec le terme de "forme géométrique". De plus, une figure géométrique peut être accompagner d'informations pour rendre son ensemble de point cohérent (liens / segments entre les points, angles formés...).


Les équations cartésiennes
Les figures dans les repères cartésiens

La trigonométrie
L'étude du triangle
Qu'est ce qu'est la trigonométrie
En géométrie, la trigonométrie est la mesure des longueurs de côtés et des angles dans un triangle ("trigono" vient de "triangle", et "métrie" vient de "mesure"). N'importe quel triangle est concerné par cette définition : rectangle, isocèle, quelconque... Une grande partie de l'étude du triangle repose sur des fonctions précises.
Les fonctions trigonométriques
La trigonométrie est surtout connue grâce à ces 3 fonctions principales : cosinus, sinus et tangente. Pour être précis, une fonction trigonométrique est une fonction permettant de mettre en relation des longueurs de côtés et des angles dans un triangle.
Une des façons les plus pratiques de comprendre les fonctions trigonométriques est le cercle trigonométrique. Le cercle trigonométrique est un cercle de rayon 1 et de centre le repère du plan, permettant de facilement définir les fonctions trigonométriques. Ici, l'obstention des coordonnées des points du cercle peut entière se faire grâce aux fonctions trigonométriques. En fait, on va dire que chaque point sur le cercle se trouve à un angle précis (en radians) par rapport au vecteur (1, 0) (dont la rotation peut donner tous les points du cercle). Dans le cercle trigonométrique, le point d'angle "a" se trouve à la coordonnée ("cos(a)", "sin(a)"). Comme la figure est une cercle, il permet aussi de mettre en relation l'étude de triangle rectangle d'hypothénus égal à 1 et des fonctions trigonométriques (généralement la façon dont est introduite la trigonométrie). D'ailleurs, ce fait permet de démontrer facilement une forme trigonométrique assez célèbre : selon le théorème de Pythagore, "cos(a)² + sin(a²) = 1".

Grâce au cercle trigonométrique, on peut définir pleins de fonctions. Déjà, on peut définir les fonctions sinus et cosinus comme les coordonnées des points du cercle (comme vu plus haut). On peut aussi définir leur fonctions réciproques : arc sinus et arc cosinus. Cependant, on peut aussi définir la fonction tangente. La fonction tangente représente le coefficient directeur de la droite tangente au cercle en un certain point, à un certain angle "a". D'ailleurs, on peut encore faire un lien assez utile : la fonction tangente représente aussi le quotient de la valeur verticale par la valeur horizontale du triangle rectangle équivalent. En changeant astucieusement de référentiel, on obtient la formule "tangente = opposé / adjacent". D'autres formes moins utiles de ces fonctions existent : le verse sinus ("1 - cos(a)"), formule de haversine ("(1 - cos(a)) / 2")...
Les propriétés des équations trigonométriques
Certaines équations font intervenir des fonctions trigonométriques : ces équations sont dites trigonométriques. D'un point de vue pûrement géométrique, le plus simple pour résoudre ce genre d'équations est d'utiliser les propriétés du cercle trigonométrique (chercher un point ou un intervalle, grâce aux valeurs remarquables).

Les nombres complexes en géométrie
Le plan complexe
Utilisation basique
Prenez un nombre complexe "Z = a + bi". Vous pouvez représenter ce nombre dans un plan 2D (avec un repère canonique orthonormée) via un vecteur V(a, b), nommé le plan complexe. Le nombre complexe "Z" sera nommé l'affixe de "V", et "V" sera nommé l'image de "Z". Dans ce cas, la norme du vecteur est nommée le module M du nombre complexe, et l'angle formé par le vecteur par rapport au vecteur u(1, 0) est nommé l'argument A du nombre complexe. Cependant, il est aussi possible de les définir grâce à des coordonnées polaires. En effet, grâce à cet écriture, on peut en déduire une forme très spécial pour un nombre complexe : la multiplication du module du nombre avec un autre nombre complexe (de module 1), dont la valeur est la représentation trigonométrique de son vecteur (selon les règles du cercle trigonométrique). Cette forme s'écrit :
Nous pouvons démontrer facilement que la dérivée de "cos(x) + i * sin(x)" représente "i * (cos(x) + i * sin(x))" : elle même multipliée par "i". Dans ce cas, nous pouvons utiliser une écriture exponentielle, sous la forme :
Avec cette propriété, on peut effectuer des translations sur le vecteur grâce à une simple addition de son affixe, des rotations grâce à des multiplications de l'affixe par un complexe de module 1 et d'argument l'angle voulu et des remises à l'échelle avec des multiplications de l'affixe par un réel.